Selon les informations recueillies dans le Bulletin du Barreau de Paris du 13 mai 2003, numéro 18, il apparait que "c’est essentiellement en matière de conseil juridique et de la rédaction d’actes sous seing privé que les violations sont les plus nombreuses."
L’auteur du rapport, rappelle que "si l’article 59 de la loi du 31 décembre 1990, reconnaît le droit de donner des consultations ou de rédiger des actes à des personnes n’appartenant pas aux professions juridiques ou judiciaires règlementées, mais dont l’activité par ailleurs règlementée, touche au droit par certains aspects", un nombre considérable de violations de ce périmètre du droit est à imputer aux banques, assureurs et agents immobiliers, aux société de recouvrement, notamment par voie d’internet.
Sur ce point, l’auteur du rapport précise qu’un "site internet à vocation juridique ne peut se concevoir que s’il est placé sous la responsabilité de professionnels du droit exerçant à titre habituel, au sens de la loi".
Le chiffre d’affaires réalisé sur ce secteur d’activité parallèle et illégal serait de 45 ME et le Conseil de l’Ordre a décidé de renforcer la commission de la protection du titre.
Le 3 juin prochain, cette instance aura pour mission de présenter les moyens et les structures qui lui paraissent nécessaires pour lutter contre cet exercice illégal du droit.